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Trusts et Fondations

Préserver l'Héritage des Trusts et des Fondations

La plateforme de gestion de patrimoine Altoo est conçue pour répondre aux exigences spécifiques des trusts et des fondations.  Notre technologie révolutionnaire permet au Trust ou à la Fondation de disposer d'un accès moderne et de données permettant de mieux comprendre leur patrimoine et de le protéger.
La plateforme n'est pas seulement plus pratique pour toutes les parties concernées, elle offre également une vision plus complète de la richesse accumulée. 

Ancrée dans la tradition bancaire suisse, Altoo se charge de la tâche ardue de consolider et de gérer les données patrimoniales des trusts et des fondations. Ce faisant, nous allégeons le fardeau de ces entités, leur permettant d'allouer leurs ressources plus efficacement et de prendre des décisions stratégiques bien informées à l'aide de rapports en temps réel.

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Avantages de la plateforme Altoo Wealth pour les Trusts et les Fondations

  • Un abris digital sécurisé pour l'ensemble du patrimoine de la fondation, offrant une vue globale de tous les actifs sur un tableau de bord intuitif.
  • Transparence en temps réel de tous les actifs de la fondation, avec un accès à la demande aux actifs bancables et non bancables, y compris les investissements alternatifs tels que les NFT et les crypto-monnaies.
  • Génération immédiate des rapports.
  • Les solutions automatisées de rapports sur les actifs et les rapports consolidés améliorent la collaboration avec votre fondation et les différentes parties prenantes.
  • Permet de mieux comprendre le rôle et la performance de chaque actif au sein de l'ensemble de votre écosystème d'investissement grâce à des données de portefeuille intelligentes.
  • Sécurité renforcée, y compris l'authentification à trois facteurs, garantit un domicile sécurisé pour un suivi aisé de vos biens.
  • Stockage et partage de documents sécurisés et intuitifs, y compris la collaboration sécurisée avec des parties prenantes externes.
  • Planification financière n'a plus rien d'aléatoire - prenez des décisions financières plus précises sur la base d'informations en temps réel.
  • Réduction du risque de perte de documents importants et de données sensibles.

Le rôle des trusts et des fondations dans la gestion de patrimoine

"La première génération crée la richesse, la deuxième gère la richesse, la troisième étudie l'histoire de l'art et la quatrième se décompose." Cette citation de Bismarck date du 19e siècle. Mais la crainte de voir les descendants dilapider leur héritage est intemporelle.

En raison de cette règle non écrite, la majorité des personnes fortunées souhaitent décider qui recevra quoi à leur décès. Le secteur financier en profite, et les trusts et fondations sont utilisés comme des outils intrigants pour planifier le patrimoine et garantir un héritage financier.

Les particuliers et les familles très fortunés et fortunés peuvent bénéficier de la myriade d'options qu'offrent les trusts et les fondations en matière de planification de la succession, de gestion des actifs et de dons caritatifs. Lors de l'évaluation des avantages liés à la mise en place de ces structures, la protection des actifs et la fiscalité figurent probablement parmi les considérations les plus importantes.

Qu'est-ce qu'un Trust ?

L'institution juridique trouve son origine au 12e ou au 13e siècle. Les chevaliers anglais qui participaient aux croisades nommaient alors des administrateurs pour leurs domaines. Le trust n'a pas de personnalité juridique propre, mais établit une relation juridique entre plusieurs parties.

Le fondateur du trust transfère ses actifs à un trustee de son vivant ou en cas de décès. Le trustee devient alors l'administrateur et le propriétaire des biens. Il ne s'agit toutefois pas d'un patrimoine personnel, mais d'un patrimoine séparé.

Qu'est-ce qu'une Fondation ?

Conformément aux orientations données par un fondateur, les fondations sont des entités juridiques distinctes. Tout bien remis à une fondation par son fondateur devient la propriété de la fondation, qui est régie par une charte et un règlement. Une fondation, tout comme un trust, doit avoir des objectifs clairement définis, qui peuvent être liés à des œuvres de bienfaisance ou à tout autre chose. Le créateur d'une fondation peut choisir de conserver certaines capacités, comme celle de gérer des investissements ou d'effectuer des distributions, bien qu'il n'y ait pas de bénéficiaires effectifs associés à la fondation. Les actes de fiducie peuvent également contenir des pouvoirs réservés, mais la nature de ces pouvoirs et la mesure dans laquelle ils sont exercés peuvent varier considérablement.

Aspects juridiques

Les trusts se sont avérés être une option plus appropriée pour les familles résidant dans des juridictions de common law, telles que le Royaume-Uni. Ces juridictions ont des réglementations fiscales qui sont généralement plus favorables aux trusts, ce qui permet aux familles de bénéficier de leurs avantages. En outre, l'existence d'une jurisprudence bien établie constitue une base fiable sur laquelle les familles peuvent s'appuyer lorsqu'elles utilisent des trusts.

Une fondation est généralement considérée comme la fusion d'un trust et d'une société. Parallèlement au conseil qui supervise une fondation, les administrateurs d'une entreprise assument la responsabilité cruciale de superviser et de gérer les diverses activités de l'organisation. Dans un parallèle frappant, les sociétés et les fondations partagent un point commun crucial sous la forme de personnalités juridiques distinctes. Cela signifie que les deux entités doivent avoir un siège social physique, ce qui renforce encore leur ressemblance. Dans les juridictions de droit civil, le choix d'une fondation plutôt que d'un trust est souvent privilégié en raison de la plus grande clarté et de la meilleure compréhension de la structure de l'entreprise. Ceci constitue une justification supplémentaire pour un tel choix.

Lorsqu'il s'agit de déterminer la structure la plus appropriée pour la succession, la planification patrimoniale et la philanthropie, il est essentiel d'évaluer soigneusement les circonstances propres à chaque famille. Cette évaluation doit prendre en compte différents facteurs, notamment les réglementations juridiques et fiscales, les pratiques culturelles et les implications pratiques liées à la résidence dans un pays donné.
 En tenant compte de ces éléments, il est possible de prendre une décision éclairée quant à l'approche optimale pour la situation de la famille.

Gestion de patrimoine

De nombreuses fondations et fiducies optent pour une gestion professionnelle de leur patrimoine afin d'améliorer l'efficience et l'efficacité de leurs activités quotidiennes. 

Cette décision est motivée par trois raisons principales : (1) le gain de temps grâce à l'externalisation des processus à forte charge de travail, (2) la réduction du risque de responsabilité grâce à l'adoption de directives d'investissement contraignantes et transparentes, et (3) l'expertise des gestionnaires de patrimoine professionnels et leur expérience de la gestion d'un grand nombre de biens de la fondation.

Les experts concluent que les actifs de ces entités doivent être gérés de manière à leur permettre de remplir leur mission le plus efficacement possible. Ce qui semble simple en apparence est parfois difficile à mettre en pratique.

En raison des profonds bouleversements survenus sur les marchés financiers, bon nombre des présomptions qui ont présidé à la création d'une fondation ou d'une fiducie ne sont plus valables. En revanche, les distributions effectuées par les fondations et les fiducies représentent une part importante de la contribution qu'elles apportent à la société.

Le maintien d'un rendement constant est le devoir des gestionnaires d'entités compétents. Il ne s'agit pas seulement de verser les paiements réguliers, mais aussi de financer des initiatives caritatives dont les fondations sont les premières bénéficiaires.

La majorité des personnes qui ont des ambitions caritatives souhaitent également conserver leur patrimoine, et ont donc besoin d'environ 3 % de leurs revenus actuels par an pour atteindre ces objectifs. En cette année de tempête pour les actions et face à l'augmentation des taux d'intérêt, cela va représenter un défi particulièrement difficile à relever pour les gestionnaires.

La majorité des gestionnaires de patrimoine ne sont pas suffisamment sensibles aux besoins de leurs clients détenteurs de fonds de dotation et proposent plutôt des idées "toutes faites". Toutefois, compte tenu du climat actuel d'inflation croissante et des craintes de récession, les gestionnaires de fondations devraient modifier les portefeuilles en étroite collaboration avec les clients afin de garantir que les distributions essentielles ne soient pas mises en péril. L'exigence d'une gestion financière saine est de plus en plus forte et, dans de nombreux cas, la pression est mise sur les rendements.

Quelles que soient les raisons pour lesquelles elles ont été créées, les fondations et les fiducies ont aujourd'hui des obligations contraignantes en matière de gestion du patrimoine et de gouvernance.

La complexité et la réglementation croissantes des marchés financiers ont un impact sur les fondations et les trusts, tout comme sur d'autres types d'investisseurs, de sorte que ces entités doivent également faire face à des réglementations en constante évolution. Ces entités doivent donc faire face à des réglementations en constante évolution, ce qui nécessite de maintenir un équilibre permanent entre les dépenses, les rendements potentiels et une gouvernance responsable.

Le rôle des trusts et des fondations en Suisse

"La première génération crée la richesse, la deuxième gère la richesse, la troisième étudie l'histoire de l'art et la quatrième se décompose." Cette citation de Bismarck date du 19e siècle. Mais la crainte de voir les descendants dilapider leur héritage est intemporelle.

En raison de cette règle non écrite, la majorité des personnes fortunées souhaitent décider qui recevra quoi à leur décès. Le secteur financier en profite, et les trusts et fondations sont utilisés comme des outils intrigants pour planifier le patrimoine et garantir un héritage financier.

Les particuliers et les familles très fortunés et fortunés peuvent bénéficier de la myriade d'options qu'offrent les trusts et les fondations en matière de planification de la succession, de gestion des actifs et de dons caritatifs. Lors de l'évaluation des avantages liés à la mise en place de ces structures, la protection des actifs et la fiscalité figurent probablement parmi les considérations les plus importantes.

La Suisse est l'une des principales places caritatives au monde. Fin 2022, on dénombrait 13 635 fondations suisses, et la tendance est toujours à la hausse.

En outre, selon Stiftung Schweiz, le patrimoine global des fondations s'élève à environ 100 milliards de francs suisses.

Outre les fondations traditionnelles dotées d'une autorité juridique, les solutions alternatives en matière de fondations gagnent en popularité, les fondations fiduciaires et les fonds de dotation étant particulièrement appréciés. En fait, une fondation d'utilité publique est encore créée en moyenne presque tous les jours en Suisse.

Le paysage suisse des fondations va des petites fondations qui aident le musée local ou le chœur de jeunes aux colosses comme la Fondation Jacobs. Avec ses sept milliards de francs suisses d'actifs, cette dernière finance des programmes éducatifs dans le monde entier. 80% des fondations suisses, en revanche, ont des actifs inférieurs à cinq millions de francs suisses.

D'ici à la fin de l'année 2020, les fondations familiales et religieuses devront être inscrites au registre du commerce. Cela a permis de découvrir des fondations très anciennes et bien établies qui soutiennent financièrement des paroisses ou des églises, par exemple. Sous la forme du "Fideikommiss", on trouve également des traces de fondations familiales médiévales. D'une manière générale, l'absence d'exonération fiscale rend les fondations familiales moins attrayantes en Suisse, du moins en comparaison avec les fondations familiales en Allemagne, au Liechtenstein ou en Autriche. Les trusts anglo-saxons (ou ceux basés dans la Principauté du Liechtenstein) sont également considérés comme plus attractifs en termes d'avantages fiscaux.

Les formes mixtes sont également fréquentes, comme les fondations familiales qui sont en partie caritatives tout en poursuivant un but familial traditionnel. Selon la législation suisse, les domaines de soutien ou les thèmes des "fondations de famille se limitent à l'aide d'urgence, aux programmes de formation et à l'aide à l'établissement d'une vie autonome".

Les fondations peuvent en principe investir dans presque tous les types d'actifs. Dans ce cas, elles peuvent soit acquérir des biens immobiliers avec leurs liquidités, soit vendre des prêts bancaires et utiliser le bien comme garantie. En outre, les fondations peuvent accepter des prêts du fondateur.

La législation libérale a donné lieu à une pléthore d'associations caritatives. Selon les experts, les conditions-cadres pour les fondations en Suisse sont favorables. Une telle entité peut être créée par n'importe qui et, si elle poursuit un but philanthropique, aucun impôt n'est dû sur le capital ou les revenus.

Dans tous les cas, il est nécessaire de concevoir les statuts de manière prévoyante et de coordonner avec précision le concept financier (revenus locatifs, coûts et paiements de rachat). La conception de la fondation nécessite une planification et des conseils minutieux, tant en matière de droit des fondations que de droit fiscal. La plus grande attention doit toujours être accordée au but ultérieur de la fondation. Les mesures arbitraires au détriment du patrimoine de la fondation sont alors totalement exclues et inadmissibles. Il s'agit évidemment d'un avantage important pour la préservation du patrimoine.

D'un point de vue émotionnel, certaines personnes peuvent percevoir comme un inconvénient potentiel le fait que la propriété des biens immobiliers et de l'héritage familial soit passée du fondateur ou de la famille à la fondation. Jusqu'à présent, il n'y a pas eu d'étude sur les avantages et les coûts économiques réels des fondations caritatives, même au niveau suisse. La plupart des organisations caritatives suisses ne fonctionnent pas de manière autonome, mais mettent leurs finances à la disposition d'autres groupes. Les fondations d'épargne, en particulier, ont une longue histoire. L'Inselspital de Berne, qui a été fondé, en est le meilleur exemple. Anna Seiler a créé la fondation par legs en 1354. Elle est toujours en activité aujourd'hui.

Les cinq meilleures fondations de Suisse

(Source : Stiftung Schweiz)

Fondation Jacobs

Domaine : La plus grande fondation de Suisse dans le domaine du développement de l'enfance et de la jeunesse.

Fondation Gebert Rüf

Domaine : La plus grande fondation de Suisse dans le domaine de la science.

La Fondation Avina

Domaine : Considérée comme l'une des plus importantes fondations de Suisse, elle est active dans le domaine de l'alimentation depuis 2020.

Fondation Aga Khan

Domaine : L'éducation des enfants dans les pays en développement.

Fondation Ernst Göhner

Domaine : Éducation et culture.

Culture du don en Amérique et en Europe

Les pratiques en matière de dons sont différentes en Europe et aux États-Unis. Les deux continents s'accordent sur le fait qu'aider les moins fortunés est une attitude admirable. Toutefois, les activités caritatives s'inscrivent dans des contextes institutionnels et culturels très différents. Cela modifie également la structure sous-jacente.

 

Promotion ou anonymat

Même la perception sociale des dons caritatifs diffère d'un continent à l'autre. Des personnes fortunées comme Bill Gates, Warren Buffett et la famille Estée Lauder ne sont pas les seules à vouloir faire parler d'elles. Les petits donateurs veulent également se faire connaître. Au contraire, les donateurs européens sont plus enclins à rester anonymes.

Le nombre de fondations est plus élevé aux États-Unis. Il est courant que des particuliers fassent des dons à des institutions publiques telles que des bibliothèques, des musées et des écoles, et cette information est souvent communiquée au grand public. Carnegie Hall et le musée Guggenheim ne sont que deux exemples parmi tant d'autres.

 

Vieilles fortunes et autodidactes

Il est également à noter que de nombreux entrepreneurs américains entrent dans le monde de la philanthropie à un âge précoce. Ainsi, la "mentalité de l'autodidacte" fait entrer les besoins des entreprises dans le système financier. Par conséquent, ces personnes ne soutiennent pas seulement financièrement les initiatives de la fondation, mais apportent également leur expertise et leurs idées.

En Europe, il est courant que les personnes fortunées ne fassent don de leurs biens à une fondation qu'à la fin de leur vie ou même après leur décès. Il existe bien sûr de nombreuses exceptions notables à cette règle. Il est vrai que les bienfaiteurs européens ont moins d'influence directe sur la gestion de "leurs" fondations.

Les fondations ont également des niveaux de longévité différents. Sur le vieux continent, elles sont souvent investies "à perpétuité" ; l'objectif est donc la préservation des actifs. Dans ce modèle, ce sont principalement les revenus courants qui sont distribués. Avec des taux d'intérêt bas, cela signifie que l'objectif caritatif reçoit relativement peu d'argent chaque année.

 

Différents types de fondations

Aux États-Unis, les fondations de consommateurs sont plus populaires. Elles ne sont pas conçues pour durer éternellement, mais pour avoir le plus grand impact possible dans un avenir prévisible. Elles distribuent donc plus d'argent. Cela s'explique également par le fait qu'aux États-Unis, les fondations ne sont exonérées d'impôt que si elles consacrent au moins 5% de leurs actifs à des activités caritatives par an.

Il existe également des différences régionales en ce qui concerne l'objectif des fondations. Aux États-Unis, où il n'y a pas d'impôt sur les cultes, les dons aux institutions religieuses sont plus fréquents qu'en Europe. En outre, l'argent privé afflue davantage dans le système éducatif américain. Des dons généreux sont faits aux universités d'élite, où étudient souvent les enfants de bonnes familles, ce qui perpétue les inégalités sociales au lieu de les réduire.

 

Différence basée sur la politique

Toutes ces différences ont également des racines politiques. Dans le capitalisme américain, par exemple, une grande partie de ce que l'État-providence gère en Europe n'est pas réglementée. À cet égard, le niveau plus élevé des dons aux États-Unis peut également être interprété comme une correction de la faiblesse de l'État-providence. Les riches paient pour la liberté capitaliste qui leur a permis de s'enrichir.

Cette tolérance tient également compte du fait que les fondations et les dons américains sont taxés plus favorablement que dans la majorité des pays d'Europe occidentale. C'est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles, selon les rapports annuels de l'OCDE, l'Amérique est en tête du classement mondial non seulement pour le nombre de fondations, mais aussi pour le volume des dons (environ 1,5% du pouvoir économique).

 

La Suisse au milieu

Les distinctions mises en évidence entre les deux systèmes de fondations sont loin d'être évidentes. Dans ce contexte, la Suisse occupe une position intermédiaire, selon les experts de la gestion des fondations. Par exemple, la Suisse possède de nombreux traits qui semblent plus américains qu'européens, tels que la législation libérale sur les fondations, la culture de l'engagement civique de longue date, la concentration de personnes riches et la forte disposition à donner.

Fondation et fiducie au Liechtenstein

Jusqu'à présent, il existait en Suisse des institutions juridiques étrangères correspondantes, régulièrement utilisées et reconnues en Suisse. Les instituts de droit du Liechtenstein sont également concernés.

La fondation liechtensteinoise correspond structurellement à la fondation suisse et est une entité juridique indépendante gérée par le conseil de fondation. Les biens donnés par le fondateur sont distribués aux bénéficiaires conformément aux statuts. Le droit liechtensteinois n'impose pratiquement aucune limite à la création d'une fondation.

Contrairement à la fondation, le trust n'est pas une entité juridique indépendante. Le fondateur d'un trust attribue les actifs à des personnes physiques (les "trustees"), qui les détiennent en leur nom propre et les distribuent aux bénéficiaires dans le cadre du règlement du trust. Contrairement au trust du monde anglo-saxon, le trust du Liechtenstein est régi par la loi à cet égard.

Par conséquent, le trust liechtensteinois permet d'atteindre le même objectif que la fondation liechtensteinoise. Toutefois, la raison pour laquelle le Liechtenstein propose les deux formes réside dans les besoins spécifiques de la clientèle internationale. On constate que les clients originaires d'Europe continentale choisissent plus souvent la forme de la fondation, tandis que ceux d'origine anglo-saxonne préfèrent le trust.

La confiance en Suisse

Le trust est utilisé pour allouer des actifs à une certaine cause, comme le fait la fondation. Le trust n'a toutefois pas d'identité juridique distincte. En outre, il doit être séparé du trust suisse, car ce dernier est plus qu'une simple relation contractuelle. Le trust peut accomplir un grand nombre de tâches et est incroyablement adaptable. En termes de gestion du patrimoine familial, il est souvent utilisé dans le cadre de la planification successorale, et dans le domaine des affaires, par exemple pour financer des investissements et des transactions.

En tant qu'entité juridique, le trust a été créé dans le cadre du système judiciaire anglo-saxon. En vertu d'un acte de création, le constituant place certains actifs sous le contrôle d'un fiduciaire, qui les gère et les utilise au mieux des intérêts des bénéficiaires ou dans un but déterminé. Le constituant du trust peut créer le trust par un testament ou un acte juridique.


Cadre législatif

Il n'existe pas de règles spécifiques aux trusts dans la version actuelle du droit suisse. Pour créer un trust en Suisse, il faut actuellement utiliser le système juridique d'un autre pays. Depuis l'entrée en vigueur de la Convention de La Haye sur les trusts en 2007, ces trusts sont courants et reconnus en Suisse.

Plusieurs initiatives législatives sont actuellement en cours et devraient également permettre la création de trusts en droit suisse. Le trust suisse décrit dans le présent projet partage de nombreux traits avec les trusts reconnus par le droit anglo-saxon et est compatible avec la manière dont les trusts sont interprétés dans le cadre de la Convention de La Haye sur les trusts. Selon une estimation réalisée par le Bureau d'études de politique du travail et de politique sociale (Bass) dans le cadre d'une étude commandée par la Confédération en 2023, la valeur ajoutée nationale pourrait augmenter d'environ 140 millions de francs suisses par an.

Il est essentiel pour le trustee de localiser et de confirmer toutes les personnes impliquées dans l'environnement d'un trust, y compris les bénéficiaires effectifs. La Suisse assume ainsi sa responsabilité en matière de transparence fiscale et de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

Les similitudes avec la fondation sont évidentes. Pour cette raison, la notion de trust suisse est également impopulaire auprès de nombreux juristes. Certains d'entre eux affirment que les fondations familiales, au lieu des trusts, pourraient répondre aux mêmes objectifs. Toutefois, il faudrait pour cela modifier la législation sur les fondations.

Altoo Insights sur les Fondations et la Philanthropie

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