Ce que Nous Savons sur l'Interdiction de Fumer en Suède

Les effets négatifs du tabagisme sur la santé ne sont plus un secret, le tabac est responsable d'une variété de cancers, du développement de maladies pulmonaires chroniques et de maladies circulatoires, pour n'en citer que quelques-unes. C'est pourquoi de nombreux États ont décidé de prendre des mesures pour lutter contre le tabagisme et de devenir "sans tabac".
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La Suède est l'un des pays où la législation sur le tabagisme est la plus stricte. Et il semble que cela fonctionne : Le pays scandinave est sur le point de devenir le premier pays sans tabac au monde dans les prochaines années. Et ce, avec deux ans d'avance sur son objectif initial. En revanche, l'Union européenne a prévu d'atteindre cet objectif d'ici à 2040. Mais comment la Suède est-elle parvenue à devenir un pays sans fumée dès aujourd'hui, avec quelques années d'avance ? Et qu'en est-il de certains autres pays d'Europe ?

L'objectif ambitieux de la Suède 

La Suède, qui a le taux de tabagisme le plus bas de l'Union européenne, est sur le point de devenir le premier pays "sans tabac" d'Europe. Dans ce contexte, un pays sans fumée est défini comme ayant moins de 5% de fumeurs quotidiens dans la population. Par exemple, seuls 6,4% des Suédois âgés de plus de 15 ans étaient des fumeurs quotidiens en 2019. C'est le chiffre le plus bas de l'UE et bien en dessous de la moyenne de l'UE-27 de 18,5%, selon Eurostat, l'office des statistiques. Selon les statistiques de l'Office national suédois de la santé, le taux de tabagisme a baissé depuis lors et était de 5,6% l'année dernière. 

Les Suédois soucieux de leur santé, y compris la jeune génération, semblent bien conscients des risques du tabagisme. Il est important de noter que des interdictions de fumer restrictives ont été mises en œuvre avec succès ces dernières années. Dès 2005, l'interdiction de fumer dans les restaurants a été adoptée en Suède. En 2019, la réglementation a été renforcée : il n'était plus seulement interdit aux fumeurs de déguster leurs cigarettes dans les restaurants et les bars. Ils n'ont plus le droit de le faire juste devant la porte ou sur la terrasse. L'interdiction de fumer a été étendue des espaces fermés aux espaces publics extérieurs. Il s'agissait initialement des entrées et des espaces extérieurs des restaurants et des pubs, des terrains de jeux, des gares et des arrêts de bus.

Pas de publicité pour les produits du tabac 

Une mesure prévue en Suisse vise à protéger les jeunes, selon la Confédération. La publicité pour les produits du tabac et les e-cigarettes sera totalement interdite. Cette mesure devrait également concerner une grande partie de la publicité en ligne et des affichages publics, en particulier dans les lieux accessibles aux moins de 18 ans. Cette interdiction élargie devrait entrer en vigueur à la mi-2026. L'objectif de ces restrictions est de réduire le tabagisme et les décès qui y sont liés. Selon le gouvernement, 6,9 % des Suisses âgés de 11 à 15 ans ont fumé des cigarettes au cours des 30 derniers jours, tandis que 5,7 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans ont utilisé des cigarettes électroniques au moins une fois par mois.

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Tabac plus cher = moins de fumeurs ?

En augmentant le prix du tabac, de moins en moins de personnes devraient être disposées à fumer, selon l'idée centrale de la stratégie française de lutte contre le tabagisme. La France est un pays où les taux de tabagisme sont relativement élevés, avec environ 33% de la population déclarant fumer régulièrement des cigarettes. 

À titre de comparaison, en Allemagne, il n'y a que 25%. Toutefois, cette situation pourrait bientôt prendre fin. En France, de plus en plus de personnes arrêtent de fumer. Environ un million de Français ont arrêté de fumer en l'espace d'un an. Le nombre de fumeurs serait passé de 13,2 millions (2016) à 12,2 millions (2017).  

Mais quelle en est la raison ? La principale raison de cette baisse drastique du nombre de fumeurs est l'augmentation du prix du tabac. Le gouvernement français a progressivement augmenté le prix du paquet de cigarettes dans le but même de rendre le tabagisme moins attractif. Ainsi, en 2018, le prix était encore de 7,00 euros, il est actuellement de 10,50 euros. L'augmentation significative du prix est déjà une raison pour beaucoup d'arrêter de fumer, ce qui représente un succès dans la stratégie du ministère français de la Santé.  

De plus en plus de pays reconnaissent les effets néfastes du tabagisme sur la santé et commencent à s'engager sur la voie de l'interdiction de fumer. Si l'on considère uniquement les pays européens, il est clair que les mesures peuvent être très différentes. Il est donc important de noter qu'il n'existe pas de règles universelles sur la manière dont un pays peut devenir non-fumeur, car les mesures les plus efficaces dépendent toujours de la société, de la politique et des objectifs visés.

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