Le groupe d'experts sur les prévisions économiques s'attend à un affaiblissement de l'économie suisse en 2023, avec une croissance économique nettement inférieure à la moyenne de 1,1% (corrigée des événements sportifs), indique le Secrétariat d'État à l'économie (SECO) dans son rapport. Ces prévisions reposent sur l'hypothèse qu'il n'y aura pas de pénurie d'énergie avec des temps d'arrêt au cours de l'hiver 2023-2024. Dans le même temps, les prix du gaz et de l'électricité devraient rester élevés en comparaison historique.
Réduction des emplois
Les récentes suppressions d'emplois indiquent que l'économie suisse n'est pas au beau fixe au second semestre. L'entreprise de construction Arbonia, qui emploie environ 6 300 personnes, supprime jusqu'à 600 emplois. Rieter, un fabricant de machines à filer et à couper, a supprimé jusqu'à 900 emplois, car il était depuis longtemps confronté à la faiblesse de la demande dans l'industrie textile. L'entreprise médicale Idorsia n'a pas levé suffisamment de fonds pour les investissements prévus et envisage maintenant de supprimer jusqu'à 500 emplois.
Les entreprises industrielles suisses sont fortement orientées vers l'exportation. Elles estiment que l'économie des principaux marchés d'Europe, des États-Unis et de la Chine s'est récemment ralentie. De plus, les augmentations des taux d'intérêt des banques centrales ont un impact dans le monde entier. De nombreux acheteurs se demandent s'ils peuvent se permettre d'acheter une machine coûteuse ou un nouveau bâtiment.
Les budgets, un coup de pouce à l'économie
D'autre part, la consommation privée en Suisse est étonnamment bonne, ce qui soutient actuellement l'économie du pays. Les gens continuent de dépenser beaucoup d'argent et les dépenses des ménages augmentent. La forte immigration stimule également la consommation privée ; lorsqu'il y a plus de gens dans le pays, il y a plus de dépenses. Le secteur des services s'en trouve également stimulé.
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Selon le Groupe d'experts pour les prévisions conjoncturelles (SECO), le PIB devrait évoluer de manière latérale. Sur l'ensemble de l'année, une faible croissance du PIB réel d'environ 1% pourrait en résulter, principalement parce que le début de l'année a encore été étonnamment fort. Les observateurs économiques ne s'attendent pas à une récession, mais ils ne s'attendent pas non plus à une dynamique de croissance importante.
