Les accords bilatéraux comme base des relations
En 1999, la Suisse a signé sept accords bilatéraux avec l'Union européenne (UE). En 2000, ils ont été approuvés par les Suisses lors d'un référendum avec 67,2 % voix pour. L'UE et la Suisse sont soumises à des règles communes dans les domaines de la libre circulation des personnes, du transport terrestre, du transport aérien, des obstacles techniques au commerce, des marchés publics, de la recherche et de l'agriculture.
Les sept accords sont juridiquement liés par la clause guillotine, qui signifie que si une partie contractante dénonce un accord sectoriel, l'ensemble des sept accords cesse automatiquement de s'appliquer après six mois. Les liens entre la Suisse et l'UE reposent sur ce que l'on appelle les "Bilatérales I".
L'ambiance commence à se refroidir
La Suisse ne fait pas partie de l'Union européenne et ne souhaite pas en devenir membre. Depuis une vingtaine d'années, la Suisse gère ses relations avec l'UE par le biais d'accords bilatéraux. Elle souhaite poursuivre cette stratégie bilatérale. L'UE a été négativement surprise lorsque le gouvernement suisse a mis fin aux négociations sur un accord-cadre institutionnel avec l'UE en mai 2021. Tant que les problèmes institutionnels ne seront pas résolus, elle ne souhaite pas signer de nouveaux accords. La Suisse a également été retirée de la liste des pays participant au programme de recherche Horizon Europe. Larissa Rhyn, correspondante du Palais fédéral pour SRF, explique que cela donne à l'UE l'occasion d'encourager les renégociations.
Perspectives d'avenir
Quelle est la suite des événements ? "L'UE souhaiterait conclure rapidement un accord contraignant", explique M. Rhyn. Après tout, la présidence de la Commission européenne changera en 2024. Si tout n'est pas réglé d'ici là, les contacts personnels entre les partenaires de négociation devront être rétablis, ce qui pourrait ralentir le processus ou rendre un accord plus difficile.
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La Suisse, en revanche, est plus encline à freiner. "En Suisse, on a l'impression que certains partis préféreraient retarder encore un peu les choses parce que des élections auront lieu en octobre 2023 et que le sujet de l'Europe est très sensible pour beaucoup", explique M. Rhyn. Ainsi, comme d'habitude, les relations entre la Suisse et l'UE évoluent lentement.